Et Plouf se s'exécuter, en recrachant toute l'eau (et le pétrole, et les produits chimiques divers, et les vieilles godasses) qu'il avait ingurgité quelques secondes auparavant, pour le plus grand bonheur de tous les poissons, sauvés ainsi d'une mort certaine.

La seule fausse note à ce merveilleux tableau si émouvant est le hurlement désespéré de Superstéphane qui, sous le prétexte qu'il se retrouve submergé par des milliards de tonnes d'eau, prend un malin plaisir à gâcher la fête pas sa noyade trop bruyante. Evidemment, on trouve toujours un râleur qui n'est jamais content.

Pour le reste, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et Plouf se retrouve de nouveau sur la plage, prêtant à peine attention à l'homme curieusement vêtu qui se tient debout derrière lui et qui déclare subitement :

<<Un message pour vous>>

 

Ecouter le messager.

Se noyer par solidarité avec Superstéphane.