La porte des mondes
Ce roman appartient au genre des uchronies que Robert Silverberg a pas mal exploré à travers plusieurs romans et nouvelles. La plupart sont basés sur l'hypothèse selon laquelle la Grande Peste aurait été beaucoup plus meurtrière en Europe Occidentale que dans notre monde : les Turcs auraient ainsi envahi l'Europe, et les autres civilisations se seraient développées, plutôt que de se faire massacrer par les Conquistadores espagnols.
Mais, si le cadre historique est intéressant, le récit de ce jeune Anglais découvrant l'Empire Aztèque ne dépasse pas le niveau d'un roman d'aventures quelconque. Il faut dire qu'il était à l'origine destiné à une collection jeunesse, ceci expliquant cela. Et la réflexion du personnage sur l'existence de mondes parallèles (qui, comme par hasard, pourraient ressembler au nôtre !) est un peu trop facile.