Au bout de plusieurs heures de souffrance, la tempête de sable se calme et Plouf retrouve peu à peu ses sens. Il perçoit tout d'un coup comme un liquide autour de ses pieds. La poussière se dissipe, et apparaît, bordant une piste dirigée vers le sud, un immense lac qui fait le bonheur de Plouf.

Enfin, de l'eau ! Plouf traverse le lac de part en part, buvant des gorgées à chaque longueur. Soudain, il voit des dromadaires qui s'approchent et sort de l'eau pour les accueillir, mais ceux-ci, repoussés par l'odeur nauséabonde du Plouf mouillé, rebroussent chemin à toute allure au grand désespoir de Plouf :

<<Quoi ? Mais ce n'est pas normal ! Je ne pue pas, moi ! Un dromadaire, ça pue, ça oui, et c'est dégoûtant, d'ailleurs ! Mais infliger une pareille vexation à un chien civilisé comme moi ! Quelle honte !>>

Pestant contre la bêtise de ces indigènes, Plouf remplit sa gourde et peut reprendre sa route.

 

Continuer vers le sud.

Stop ! Y a une coquille, là ! Comment Plouf peut-il ranger sa gourde ?