Plouf suit la piste pendant deux jours, et la soif le reprend, plus forte que jamais.
Et là, enfin, devant lui, le spectacle qu'il attendait tant : de l'eau, beaucoup d'eau, un océan, rien que pour lui ! Alors il n'hésite pas, il plonge, il boit, mais le sel contenu dans la mer lui donne soif, alors il boit et boit encore, et l'océan se vide peu à peu.
Soudain, le silence de mort, seulement interrompu par les râles des poissons gisant sur les rives de l'ex-océan, fait place à un bruit de tonnerre, à un roulement de tambour, et aux trompettes de l'apocalypse et de Louis Armstrong réunies. IL est arrivé et fait face à Plouf :
<<Euh... Vous êtes qui ?
- Mais enfin, je suis Superstéphane, le sauveur de la littérature, le fils spirituel mais illégitime de Superdupont, et je suis ici pour vous empêcher de commettre l'irréparable envers la survie de cette histoire.
- Si c'est l'océan dont vous parlez, c'est trop tard, j'ai profité de votre petit discours pour le finir. Z'avez un cure-dent, qu'est ce qu'il y a comme merdes là-ded...
- Mon Dieu ! Mais c'est horrible !