Paul Preuss
Cet écrivain a repris d'anciennes nouvelles d'Arthur C. Clarke pour former une saga en six tomes intitulée Base Vénus, éditée sous le nom de Clarke (il faut bien vendre !).
Date |
Intérêt |
Divertissement |
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1) Point de rupture (Breaking strain) |
1987 |
12/20 |
11/20 |
2) Maelström (Maelstrom) |
1988 |
11/20 |
11/20 |
3) Cache-Cache (Hide and seek) |
1989 |
11/20 |
10/20 |
4) Méduse (The medusa encounter) |
1990 |
10/20 |
8/20 |
5) La lune de diamant (The diamond moon) |
1990 |
12/20 |
13/20 |
6) Les lumineux (The shining ones) |
1990 |
12/20 |
11/20 |
Le moins que l'on puisse dire est que Preuss se situe dans la mouvance de Clarke : non seulement il reprend les descriptions techniques de Clarke, mais il ajoute en plus des planches de D.A.O. à la fin du roman pour que tout le monde soit bien persuadé que les machines qu'il décrit tiennent debout. La contribution de Clarke consiste en fait, outre les inventions techniques de ses nouvelles reprises par Preuss, en une postface où il parle un peu de Preuss, pas mal de l'actualité de l'aéronautique et beaucoup de son propre génie, mais l'intrigue générale de ces romans est de Paul Preuss. On retrouve d'ailleurs chez lui les ambitions démesurées de son modèle, puisque cette intrigue englobe toute l'histoire du système solaire à travers la découverte d'un mystérieux objet noir… euh, non, pardon… de mystérieuses tablettes gravées en un langage inconnu, voulais-je dire.
Mais, dans les quatre premiers romans, cette quête d'une civilisation oubliée ne sert que de cadre à des énigmes policières inintéressantes. Il faut donc attendre le cinquième volume pour que l'histoire commence à prendre forme et que l'on sache où Preuss veut en venir. Si ce dernier avait pu s'affranchir de Clarke et s'était concentré sur ses propres idées au lieu d'intégrer d'anciennes nouvelles qui diluent l'intrigue, il aurait peut-être moins vendu de livres mais çà n'aurait été que profitable à l'œuvre.