Station solaire

(titre original : Solarstation)

 

Roman d'Andreas Eschbach paru chez L'Atalante, traduit par Claire Duval.

La station japonaise chargée de récupérer l'énergie solaire et de la renvoyer sur Terre connaît des défaillances inattendues et inexplicables, au point que l'on craint un sabotage. Le suspect se trouve probablement parmi l'un des neuf occupants, et Carr, l'Américain qui s'occupe de l'entretien et accessoirement de la sécurité, essaie d'enquêter discrètement.

Accentuant encore le côté hollywoodien même s'il décrit un contexte oplus international, Eschbach se choisit un personnage central américain, qui, sous un vernis de modestie, a toutes les qualités du parfait héros. Derrière un contexte d'anticipation bien peu original, qui reprend des ingrédients classiques tels que la prédominance asiatique et le terrorisme islamique. On est forcément très loin dans tous les domaines du chef d'œuvre Des milliards de tapis de cheveux : ce n'est qu'une transposition spatiale, qui joue sur les particularités de la vie en orbite, d'un scénario banal de livre de gare. Il faut se contenter d'admirer un certain souci du détail dans ce huis clos en apesanteur, parfaitement adapté à son environnement, agréable à lire et au suspense bien mené.

 

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