Salut, Wolinski!

Cette nouvelle, dont le titre rend hommage au célèbre dessinateur, qui a inspiré le personnage à Jean-Pierre Andrevon, est un petit bijou d'humour noir.

Elle décrit une journée normale d'un certain monsieur Andrevon; il y tue 25 personnes. D'abord, il fait les quartiers pauvres (<<Je n'aime pas les pauvres>>) et leur rue Georges-Pompidou, ce qui lui donne l'occasion de remarquer que <<les grosses femmes, çà brûle bien>>, puis les quartiers riches (<<Je n'aime pas les riches>>) et leur rue Léon-Trotsky, les quartiers intellectuels (<<les intellectuels, je les hais>>)… Finalement, il retrouve son quartier de banlieue où <<les rues ont des noms familiers, reconnaissables, qui veulent dire quelque chose. Rue du Concorde, rue du Paic-Superconcentré-Javellisant (…)>>, son voisin et son poisson rouge.

Andrevon joue sur les décalages pour signer une de ses meilleures nouvelles, hilarante du début à la fin.

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