Ubik

 

Roman paru chez Ailleurs et Demain, traduit par Alain Dorémieux.

Les télépathes du groupe de Hollis disparaissent au nez et à la barbe des neutraliseurs de Glen Runciter, directeur de la principale entreprise de protection contre les pouvoirs psioniques. Mais leur piste semble conduire à la Lune, où un très gros contrat se profile, occasion inespérée de faire coup double et de déjouer en même temps les plans de Hollis.

L'un des romans-phares de Dick, dans lequel, derrière la satire de la société de consommation et de sa systématisation quotidienne, les certitudes sont une nouvelle fois bien bancales, et où un seul évènement laisse la place à diverses interprétations. Le lecteur est mené en bateau de bout en bout sans que jamais ne transparaisse le but de Dick et la destination finale, et n'a donc plus qu'à faire son chemin avec les personnages à travers la multitude d'hypothèses, tout en tâchant de ne pas se perdre entre le présent, le passé, les résurgences du passé dans le présent (la pièce antidatée est-elle un clin d'œil à L'Univers en folie de Fredric Brown ?) et la dégradation du présent dans le passé, entre la réalité et l'illusion, entre la vie, la semi-vie et la mort. Pourtant, il est encore une valeur sur laquelle on semble pouvoir compter : Ubik, le remède-miracle. Reste à régler un détail : c'est qui/quoi ?

 

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