Le dico : la lettre M

 

MACHISME : << Partout où l'homme a dégradé la femme, il s'est dégradé lui-même. >> (Charles Fourier).

MAFIA : Comble du capitalisme.

MAL DU PAYS : << Vous pouvez arracher l'homme du pays, mais vous ne pouvez pas arracher le pays du cœur de l'homme. >> (John Dos Passos)

MARCHE MILITAIRE : << Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rang sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau ; une moelle épinière leur suffirait amplement. >> (Albert Einstein)

MARIAGE : << Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter ; quelquefois trois. >> (Alexandre Dumas)

MENSONGE : << On ne ment jamais autant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. >> (Georges Clémenceau)

MÉPRIS :

  1. << Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel. >> (André Malraux)
  2. << Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. >> (Albert Camus)
  3. Je vous laisse la conclusion du syllogisme.

MÉTAPHORE : << Tomas ne savait pas, alors, que les métaphores sont une chose dangereuse. On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore. >> (Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être)

MÉTAPHYSICIEN : << Homme qui, à minuit, va sans lumière dans une cave obscure à la recherche d'un chat noir qui n'y est pas. >> (Lord Charles Synge Bowen)

MIROIR : << Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images. >> (Jean Cocteau)

MISÉREUX : << Pauvre, appauvri, besogneux, démuni, crève-la-faim, gueux, famélique, gêné, fauché, déshérité, malheureux, sans-le-sou, pouilleux, économiquement faible, indigent, misérable, nécessiteux, va-nu-pieds. Mon Dieu ! Que la langue française est riche ! >> (Philippe Geluck, Le Chat au Congo)

MODE (Truc à la) : Truc ringard, puisque démodé dans cinq ans.

MONDE : << Le monde a commencé sans l'homme, et il s'achèvera sans lui. >> (Claude Lévi-Strauss)

MORT : << La mort [...] ne peut être pensée puisqu'elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. >> (André Maurois)

MORT POUR LA PATRIE : Coquille que l'on retrouve assez fréquemment ; il faut bien sûr lire "Mort par la patrie".

MYSTÈRE FÉMININ : << Quant au mystère féminin, il est à peu près comparable à celui d'une mine d'étain. Si tu veux l'éclaircir, c'est facile. Tu n'as qu'à braquer ta lanterne sur les endroits obscurs et il n'y aura rien de caché. Mais les hommes aiment bien répéter que les femmes sont mystérieuses. Ça leur évite de poser des questions, de gaspiller un peu de temps et d'efforts. >> (Philip José Farmer, Le noir dessein)

 

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