Mes dix films préférés

 

Il y a les films simplement sympathiques, agréables, divertissants, et puis il y a les grands films, ceux qui vous touchent en plein cœur, qui vous retournent, qui vous marquent à vie. Ce sont ces émotions-là, rares, qui donnent toute sa dimension au cinéma.

Cette liste retranscrit évidemment ces œuvres particulières, celles qui se détachent du lot et auxquelles on s'attache. Par conséquent, les textes à propos de ces films pourront paraître tous exagérément laudatifs. Mais ils sont à la hauteur de leur sujet, et par ailleurs, je ne me considère pas en général comme un bon public. Certains de ces commentaires ont été écrits à chaud, comme celui de Lolita, dont l'enthousiasme me surprend moi-même a posteriori. Mais je ne les renie pas car les émotions pures se passent de grille de relecture et de chichis.

Cette sélection ne comprend forcément que les films que j'ai vus, et ne cherche donc absolument pas à être exhaustive, tant il y a de chefs-d'œuvre qu'il me reste encore à voir (j'espère). Je n'ai donc pas cherché non plus à faire une répartition logique de ces films, et s'il y en a cinq des années 90, tant pis. C'est que j'ai forcément vu une base de films plus importante sur cette période que sur des époques plus anciennes.

 

Rome, ville ouverte (Roma, citta aperta) de Roberto Rossellini, Italie, 1945

La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder, États-Unis, 1960

Lolita de Stanley Kubrick, Grande-Bretagne, 1962

L'argent de la vieille (Lo scopone scientifico) de Luigi Comencini, Italie, 1972

Vol au-dessus d'un nid de coucous (One Flew over the Cuckoo's Nest) de Miloš Forman, États-Unis, 1975

Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, France, 1991

Underground d'Emir Kusturica, Yougoslavie, 1995

Je ne vois pas ce qu'on me trouve de Christian Vincent, France, 1997

Festen de Thomas Vinterberg, Danemark, 1998

Ressources humaines de Laurent Cantet, France, 1999

 

Retour au sommaire