Norman Spinrad

 

L'œuvre virulente de ce cynique idéaliste, né à New York en 1940, est centrée autour des thèmes du jeu psychologique, de la manipulation, des media et du pouvoir. Il s'aventure sur tous les terrains politiques, sans négliger le rôle des motivations humaines, qu'elles soient louables ou non, et des ressorts que sont l'envie de puissance ou la frustration...

Spinrad a souvent connu les affres de la censure. Il s'agissait rarement d'une interdiction officielle, l'exception étant Rêve de fer en Allemagne, mais plus souvent d'une censure qui avance masquée et ne dit pas son nom, d'une difficulté à se faire éditer et/ou distribuer, surtout dans son pays, et cela depuis Jack Barron jusqu'à ses œuvres les plus récentes, et cela sans autre raison que le puritanisme politico-moral puisque ses livres se sont toujours correctement vendus. Il a fui l'Amérique de Reagan et s'est exilé à Paris en 1988 : ses livres les plus récents sont sortis en France longtemps avant de pouvoir paraître aux États-Unis.

Romans

Date

Intérêt

Divertissement

Jack Barron et l'éternité (Bug Jack Barron)

1969

18/20

17/20

Rêve de fer (The Iron Dream)

1972

13/20

11/20

La grande guerre des Bleus et des Roses (A world between)

1980

12/20

14/20

Les miroirs de l'esprit (Mind game)

1980

17/20

17/20

L'enfant de la fortune (Child of Fortune)

1985

13/20

12/20

Rock Machine (Little Heroes)

1987

11/20

12/20

Le printemps russe (Russian spring)

1991

12/20

13/20

Bleue comme une orange (Greenhouse summer)

1999

14/20

14/20

 

Nouvelles

Date

Intérêt

Divertissement

Nulle part chez soi (No direction home)

1971

7/10

7/10

Chair à pavé (Street meat)

1983

8/10

7/10

Chroniques de l'âge du fléau (Journals of the Plague Years)

1988

8/10

9/10

La vie continue (La vie continue)

1988

6/10

8/10

Entités (Entities)

2000

6/10

7/10

 

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